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by Neptůn

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1.
I. MAL 04:43
Sombre l'infinie nuit et les pas de misère C'est le glas de la fin, et d'un début cruel La pâle poudre a prit, tel qu'elle sait le faire : Une reine lunaire aux yeux comme le ciel Et je hurle à la lune une funèbre rage Elle me répond sa lumière qui ne luit Je les entends pleurer venus d'un ancien âge : Une meute de loup, les enfants de la nuit S'il ne reste à aimer, ici que ton fantôme Alors dans l'au-delà nous nous retrouverons Je te couronnerais de toute ma passion Au fond de ton grand Art : suis les feuilles d'automne Je connais les maudits, ces tourments que tu traînes Je veux trouver la clé qui déliera tes chaînes Retrouver ton âme, sans comédies barbares Pardonner c'est donner, aux ténèbres une part
2.
Chaque goutte est un don Un sanglot fait d'abandon Un poignard Une plainte à l'odeur noire Sans reflet face au miroir Possession Lueur de pâleur Fleur au malheur Silence rance Maudit dans l'oubli Le liquide de survie C'est le sang de l'interdit Une ivresse Une envie qui vous agresse Pour noyer l'enchanteresse La prison. Esprit de méprit Âme du drame Corps de la mort Néant aliénant Il y a un pieux dans le coeur La lumière est une brûlure Son regard est une fracture L'injure c'est : le bonheur Ne croyez plus, n'espérez plus. Ne rêvez plus. Les souvenirs sont une tombe A quoi bon faire semblant d'oublier À chaque pas les crocs immondes L'Amour c'est l'art de s'immoler Le coeur est mort Il faut du sang Et boire encore Pour leurs serpents
3.
III. LOUve 04:54
ll pleut des pleurs sur la statue des miracles dorures d'oracles Elle brille elle brille Dans la place des dieux Elle habille les voeux Éternelle Et rapide La Sylphide dégel C'est un vide irréel il a peur il a peur qu'on lui dise à son coeur de terribles malheurs Ou es tu mon amour Ou es tu mon coeur Si tu pars : un retour Voici l'heure des vautours Il brûle Une brume Dans les ruines de l'âme Des flammes de larmes Au seuil de la mort C'est l'océan de sang Chagrin stagnant Elle prend Elle se prend Des serpents de théâtre Narines blanchâtres Il a vu, il a vu Dans un astre nu La déesse perdue Ou es tu ma louve Qui es tu Nymphe au Mal C'est la folie cruelle Des passions immortelles Que veux tu que je respire Si je n'entends plus ta voix L'illusion, tu te retire Ton cercueil, il est pour moi
4.
IV. OUtrage 06:02
-"À ça non je ne voudrai pas crever. Les alcools en bas, les rythmes des rats, nous les rats d'égout. En bas la terre, les chevilles et le bassin, les rats. C'est la nuit, c'est le jour. Jaunâtre urine : J'ai aimé, j'ai aimé, j'aime encore. Je souhaite aimer toujours, je souhaite danser toujours. Un enivrement dansé et choisis comme on choisis de partir, comme on choisis de rester. Des musiques en parure de diable. Une porte en fer ouvre une cave humide et enfumée. En bas les rats, plutôt les mouettes. Jucher un rat sur ses griffes pour le hisser la haut et l'y faire retomber." L'ombre : Tombé, le rat : dans l'urine de tes promesses Empoisonné d'avoir gouté ta cave humide Danse nocturne un cadavre de tes caresses Toute vêtue, la parure de diable vide Tes trois yeux me trompent, ta voix chante les sorts Tu es si soudaine, si douce et si violente Peut être que l'amour : est bien plus doux encore Quand l'un des deux est seul, maudit dans la mort lente Tes lèvres sont faites, pour encor autre chose Formées pour m'aspirer, en suçant mon souffle Je veux ce que je vois : dans tes yeux d'hypnose Et prendre ta douleur, et tout ce qui t'essouffle Au pays perdu de la reine rouge sang Ils m'ont décapité au milieu des sans-têtes Ses démons d'anciens temps sucent l'ange chutant. Je n'ai pu que montrer ou cesse la tempête Si tu es dynamite, ici n'explose pas Près du nucléaire, la bombe que je suis. Toi, moi et le diable, vite vont faire trois Laisse moi t'épargner mes démons mal enfouis Lucifer aussi fut, un bel ange autrefois À la beauté des cieux, au sourire des dieux L'amertume en l'Amour a massacré sa foi Je peux entendre ses, gémissements vicieux. Mais c'est aussi celui, qui a chuté pour l'homme Et pour lui remontrer, le chemin vers les cieux Il s'est bien enfermé dans l'horrible royaume Le monstre qu'il est là, c'est son amour soucieux Mais ne me confonds pas, le mal n'est pas pour toi L'exil dans la douleur, mon choix de me damner Hisser les cornes noire et chuter aussi bas, Si c'est le seul endroit, pour pouvoir t'aimer
5.
Je vois tomber l'hiver fatal A présent vivre est un tombeau Les funérailles sont glaciales Et l'enfer n'est pas assez chaud Le vent porte un souffle de mort La lumière blesse et assomme Larmes gelées perlent dehors Le silence n'a pas d'arôme Tuer l'enfant derrière l'église Et y enterrer tous les morts Au cimetière qui me brise : Du coeur qui n'est plus qu'un décor J'ai vu la carcasse du lion Au milieu des cercles de flammes La-bas ne restait qu'un scorpion Un poison vaut mieux que des lames Tu sais, ton trône noir est là Il pourrait retrouver son or S'il entendait venir tes pas Mais je ne vois aucune aurore À son âme j'aurais du dire Qu'elle était bien la seule chose Que j'aimerais à en mourir Dans ce monde blanc qui explose Je ne peux pas faire semblant D'oublier ton parfait reflet Je te serai toujours aimant Pour toi mon coeur n'est limité J'ai vu le fantôme au bélier Immobile est sa toison d'or Sur sa balance il s'agitait Pour cacher sa mobile-mort

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released December 3, 2017

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Neptůn Urdès, France

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